15/12/2010

Le DSM, la bible des psychiatres

Je pense qu'il est intéressant de se pencher sur l'outil sur lequel s'appuient les psychiatres pour poser leurs diagnostics, car c'est à partir de ces diagnostics qu'ils proposent leurs traitements médicamenteux.

Le DSM est un manuel contenant la description de symptômes présents dans des troubles mentaux. Prenons la définition de wikipédia pour mieux comprendre ce qu'est ce manuel:

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (en anglais : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) avec actuellement la quatrième version en vigueur et une cinquième en préparation est un manuel de référence très utilisé internationalement particulièrement pour les recherches statistiques et dans une moindre mesure pour diagnostiquer les troubles psychiatriques. Les cinq versions ont été éditées par l'Association américaine de psychiatrie (American Psychiatric Association ou APA).

Les diagnostics de pathologie psychiatrique portés à l'aide des DSM, depuis la troisième révision reposent sur l'identification clinique de syndromes et de leur articulation en cinq axes dans une approche statististique et quantitative. L'étiologie des pathologies n'y est plus du tout envisagée.

Comme son nom l'indique, c'est un manuel statistique, donc qui repose sur des études statistiques.

La statistique est une science qui recueille et analyse mathématiquement des données pour une évaluation numérique. C'est aussi un ensemble des données numériques concernant l'état ou l'évolution d'un groupe ou d'un phénomène.

Le DSM est donc un manuel qui contient un ensemble de données (listes et descriptions des symptômes) concernant l'état ou l'évolution d'un groupe (patient ou malade).

Le DSM est très souvent utilisé par les psychiatres pour poser des diagnostics, mais est-ce judicieux de leur part de s'appuyer sur des données statistiques plutôt que sur des données scientifiques pour établir leurs diagnostics?
Si les autres domaines de la médecine procèdaient ainsi, que penserions-nous de ces sciences?

Pour recueillir ces statistiques, les psychiatres ont observé des personnes souffrant de troubles mentaux avérés. Ils ont ensuite listé les comportements de ces malades sous forme de descriptions symptômatiques dans le DSM. Ce qui est un procédé scientifique correct. Mais peut-on procèder à l'inverse? Peut-on observer un patient à un instant t et se dire que s'il présente une dizaine de symptômes sur les quinze proposés dans le DSM pour un trouble donné, c'est qu'il a ce trouble?

Recueillir des symptômes à partir de personnes souffrant de troubles mentaux avérés et les lister dans le DSM est un procédé correct, mais le corollaire ne va pas de soi. On ne peut pas faire le chemin inverse aussi facilement et dire que parce qu'une personne montre les mêmes symptômes que ceux décrits dans le DSM, c'est qu'elle souffre forcément du trouble qui y est associé.

En mathématique, on peut dire: Tous les hommes sont mortels, mais la réciproque n'est pas vraie: Tous les mortels ne sont pas des hommes!

La grosse erreur que commettent les créateurs et les utilisateurs du DSM est d'admettre que la réciproque est vraie.

La psychiatrie ne s'appuie pas sur des procédés scientifiques rigoureux pour établir son manuel de diagnostics et c'est de là peut-être que provient tout le problème de cette discipline.

Pour finir, citons Freud:

"Les psychiatres se demandent eux-mêmes si leurs arrangements purement descriptifs méritent le nom de science."

La psychiatrie est-elle une science au même titre que la médecine?

 


01/12/2010

25. Résumé et conclusion

Automne 2010

J'ai enfin réussi à vaincre mes angoisses et mon agoraphobie grâce à la méthode de Geert.

Si je reviens sur mon parcours psychiatrique au cours de ces 15 dernières années, voici ce que ça donne:

En 1994, ma famille et une psychologue me poussent dans l'enfer de la psychiatrie suite à un mal-être d'adolescente et à la surcharge de travail que je me suis infligée depuis mon échec en 9ème année scolaire.

Les psychiatres qui me prennent en charge, m'injectent des psychotropes (anxiolytiques/sédatifs, neuroleptiques) contre ma volonté pendant quelques semaines, tout en brisant mes dernières résistances au moyen d'un chantage psychologique et d'humiliations physiques (les packs).

Ils posent un diagnostic lourd - psychotique paranoïaque à tendance schizophrène - à partir de deux tests (le Rorschach* et le TAT**) que m'avait fait passer la psychologue.

Fin de l'année 1994 et début de l'année 1995, je ne suis plus qu'une épave...

De 1995 à 2005, j'erre de psychiatre en psychiatre, cherchant désespérément une solution pour sortir de l'état où je me trouve. Je ne sais pas encore que ce sont les traitements médicamenteux qui me rendent si malade et je ne me rends pas encore compte de la dépendance que mon organisme a développé à ces substances. Pendant ces dix années, d'autres diagnostics sont posés: Dépression grave, narcissisme, maniaco-dépression, ...

De 2005 à 2007, je me rends compte que la médication qui m'a été administrée depuis plus de dix ans est en train de me tuer à petit feu. Je reçois encore un dernier diagnostic, cette fois je suis borderline...

En automne 2007, perplexe quand à la compétence du corps médical et de la psychiatrie en particulier, je décide de m'en affranchir en entamant un sevrage, car je réalise que ce qui m'a toujours liée à eux, c'était ma dépendance à leurs produits (antidépresseurs, neuroleptiques et anxiolytiques).

En juillet 2008, je prends mon dernier comprimé, je suis sevrée.

De juillet 2008 à septembre 2010, je souffre d'un syndrome de sevrage prolongé assez lourd.

Aujourd'hui, je ne prends plus aucun médicament psychiatrique depuis presque deux ans et demi et je me sens enfin mieux.

La seule chose qui me pose problème est de savoir pourquoi le corps médical et la psychiatrie en particulier avaient pu me trouver autant de maladies mentales! Comment peut-on être en même temps psychotique, paranoïaque, schizophrène, maniaco-dépressif, dépressif, narcissique, borderline et j'en passe? Sans compter le fait que si je souffrais réellement de tous ces troubles, comment aurais-je été capable de suivre des études supérieures, de décrocher un baccalauréat scientifique et de poursuivre une formation en informatique?

Comment expliquer le fait également que je n'ai jamais tenter de me suicider malgré le diagnostic de dépression grave qui m'a été collé pendant plus de cinq ans?

J'ai posé ces questions aux derniers psychiatres que j'ai été voir. Ils m'ont répondu que cela n'avait rien à voir! Je leur ai aussi fait part de mon idée sur ce qui pouvait bien me rendre si étrange à leurs yeux et qui pouvait aisément expliquer leur incapacité à trouver un diagnostic qui me convienne sur la longueur.

Je leur ai demandé, si ma différence ne venait pas du fait que je pouvais être une personne dite à haut potentiel. Tout ce qu'ils ont trouvé à répondre et ce sur un ton exaspéré, c'est: "Tous les malades mentaux se prennent pour des génies!"

Cela m'a profondément blessée et j'ai laissé passer cinq ans avant d'oser à nouveau penser à ce "diagnostic".

Au début de l'année 2010, je me suis de plus en plus documentée sur le sujet de la douance. J'ai lu une demie-douzaine de livres traitant des caractériatiques des personnes surdouées.

A la fin du printemps, je me suis décidée à chercher des psychologues spécialistes de la douance, afin de faire un bilan et un test de QI pour déterminer si mes particularités venaient bien de là. J'ai trouvé une psychologue spécialisée dans ce domaine et j'ai pris rendez-vous.

Lors de notre premier entretien au mois d'août 2010, elle m'a dit qu'elle pensait effectivement que c'était cela. Nous avons pris rendez-vous au mois de novembre 2010 pour qu'elle me fasse passer un bilan complet et quelques jours plus tard, elle m'annonçait que j'étais bien une personne surdouée.

Les résultats du bilan ont également montré que toutes ces années passées sous le joug de la psychiatrie m'avaient déstabilisée et profondément meurtrie. Mes résultats en terme de rapidité de traitement, de mémoire, de concentration et d'estime de soi ont été grandement affectés par des années de mauvais traitements psychologique et médicamenteux.

Au travers de mes lectures, je me suis rendue compte qu'il arrivait très fréquemment que des personnes surdouées soient aussi maltraitées par la psychiatrie. La psychiatrie ne reconnaît pas l'existence des personnes dites à haut potentiel.

Ce que remarquent les psychologues spécialistes des surdoués à ce sujet:

Extrait d'un texte écrit par Jeanne Siaud-Facchin (psychologue spécialiste de la douance):

" [...] Les dérives diagnostiques sont trop fréquentes. Elles résultent de la conjonction de plusieurs facteurs: la méconnaissance des caractéristiques psychologiques de l'enfant surdoué, l'absence de formation dans le milieu médical et paramédical, les résistances idéologiques -pourquoi aider et comprendre ceux qui ont plus ?-, le caractère souvent atypique du tableau clinique. Et cela peut aller jusqu'au déni de l'identité de ces enfants et de ces adolescents, de leurs spécificités, mais surtout de leur vécu et de leur souffrance. Il ne faut jamais oublier que tout diagnostic est émis par un soignant en regard d'une norme et de sa propre capacité à accepter, à tolérer, des écarts par rapport à cette norme. L'enfant surdoué est par définition, hors normes. Il a un fonctionnement, une pensée, une affectivité qui déroutent, qui dérangent. En l'absence d'une possibilité de comprendre ce qui fonde ce décalage un enfant ou un adolescent surdoué qui présente des manifestations ou des symptômes de souffrance psychologique peut être rapidement entraîné vers des pathologies qui ne le concernent pas. Il a été en particulier montré que les surdoués montrent dans le test de personnalité de Rorschach, plus connu sous le nom de test des "taches d'encre", des caractéristiques dans les réponses qui s'apparentent à celles produites par les patients schizophrènes. La raison tient à ce qu'un surdoué produit un grand nombre de réponses divergentes, différentes de celles attendues. Et ce non pas en raison d'une pathologie mais parce que la pensée du surdoué est justement caractérisée par une pensée en arborescence qui se démultiplie sur plusieurs axes simultanément et qui quitte rapidement les formes plus consensuelles de la pensée et les idées courantes. Pourtant, en psychiatrie de l'adolescent les confusions diagnostiques entre mode de pensée singulier et mode de pensée pathologique créent des confusions dramatiques pour l'avenir psychologique du surdoué qui en est l'objet. [...]"

Source: www.cogitoz.com

 

Extrait d'un texte écrit par Arielle Adda (psychologue spécialiste de la douance):

" [...] puisque si jeune il est déjà si différent, les parents vont "consulter", en proies à une anxiété qui sera déjà comprise comme le premier symptôme de pathologie.

Puisque le tableau le plus clair est celui décrit par l'école et que les précisions ajoutées par les parents le compliquent et l'obscurcissent au lieu de le clarifier, il ne reste qu'à traquer "l'anormalité" et à s'y attaquer.
Nous nous trouvons là au point de départ du processus qui va entraîner tous les protagonistes dans une série d'actions totalement inefficaces, car fondées sur un malentendu capital.
En effet cet enfant semble un peu différent, mais on va étudier son cas, l'aider à s'adapter, puisqu'il est considéré comme "
hors-norme", ce qui n'est pas très éloigné de "l'anormal".

Je veux pour preuve de cette idée préalable, le déroulement des examens psychologiques subis en générale par ces enfants. Puisqu'ils ont réussi avec succès les tests scolaires et qu'ils sont manifestement intelligents, on ne pratique pas de test de QI. En revanche, on leur fait passer un Rorschach, toujours délicat à manier avec un jeune enfant, et qui devrait seulement, en principe, contribuer à l'établissement d'un diagnostic, dans un protocole plus complet. Le simple fait de se contenter d'un Rorschach, au lieu de recourir à une batterie plus complète de tests, peut être considéré comme l'élément premier du malentendu : le Rorschach suppose souvent une pathologie qu'il convient de mettre au jour, et il arrive qu'une imagination débordante, tout comme une inhibition totale, peuvent être interprétés de façon très négative. [...]"

Source: www.douance.org

***

 

La psychiatrie me fait peur. J'ai peur de son pouvoir et de l'impunité dont elle dispose. Personne ne remet jamais en question les diagnostics que posent les psychiatres. C'est comme si leur parole était parole d'évangile!

Comment une société peut-elle laisser autant de pouvoir à une discipline qui ne se base même pas sur des preuves scientifiques?

Si les scientifiques admettent ne comprendre qu'une toute petite partie du fonctionnement du cerveau, comment les psychiatres peuvent-ils prétendre maîtriser tous les aspects de ce dernier?

Comment une pseudo-science a-t-elle pu prendre autant de place dans nos sociétés?

Des vies entières sont brisées par la psychiatrie depuis des décennies, mais personne ne fait rien. Pourquoi?

 

Fin

 

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Informations:

* Rorschach

** TAT

"Beaucoup d'enfants, d'adolescents et d'adultes doués sont erronément diagnostiqués comme ayant des troubles du comportement, voir des troubles mentaux. On essaie, à coup de médicaments ou de thérapies inutiles, de les faire entrer dans le moule de l'école, de l'entreprise ou de la famille, ou de rendre leur vie ou leur situation plus satisfaisante."

Source: www.douance.be

Définition:

DSM-IV
"«Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders» (4e édition) (Manuel diagnostique et statistique des maladies mentales). Il s'agit d'un système de classification des maladies mentales développé par l'American Psychiatric Association. Pour chaque maladie mentale, on donne une liste de symptômes dont un certain nombre doit être présent pour que le diagnostic s'applique."

Source: http://www.ustboniface.mb.ca/cusb/psy121/guide/frameglo.h...

 

 



30/11/2010

24. La méthode de Geert

Été 2010

Depuis plusieurs mois, j'avais vu mon angoisse s'amplifier et se transformer en agoraphobie et en phobie sociale.

Nous avions déménagé à la fin de l'année 2009 et ce changement m'avait beaucoup stressée. Je n'avais plus été capable de me rendre à mon club de sport et je m'étais renfermée chez moi.

Il ne me restait plus qu'une seule activité: mes cours de secrétariat médical à distance que j'avais repris depuis le mois de septembre 2009. J'avais commencé cette formation en 2001 et j'avais rapidement dû y renoncer faute de pouvoir me concentrer.

Je passais donc énormément de temps chez moi à jongler entre mes angoisses et ma formation à distance.

Il devenait de plus en plus urgent que je trouve un moyen de vaincre mon agoraphobie. Mais comment pouvais-je faire sans sortir de chez moi?

Je me mis en quête d'une solution en cherchant sur Internet et j'en découvris une: La méthode de Geert.

Au début, tout cela me parut un peu douteux et je demandais à mon conjoint ce qu'il en pensait. Il me dit que pour savoir si ce programme contre les angoisses n'était pas une arnaque, il fallait faire des recherches Google pour connaître l'avis des gens sur cette méthode. Il fit les recherches et ne trouva rien qui pouvait faire penser que c'était bidon.

Malgré ces recherches, je n'étais pas tout à fait convaincue de l'intégrité de cette méthode. Mon conjoint me dit que de toute façon après avoir dépensé des milliers de francs pour des traitements psychiatriques plus que douteux, ce n'était pas 250.- CHF qui allaient faire la différence. Il me dit: "Essaye! Tant pis si ça ne marche pas et qu'on perd 250.- CHF, on en n'est plus à ça près!"

Je commandais donc le programme de Geert à la fin du mois de mai.

Je commençais le programme au début du mois de juin 2010. La première chose que Geert demanda de faire était d'arrêter de consommer trois produits: La caféine, l'aspartame et l'exhausteur de goût nommé monosodium glutamate (E621). Cela me parut étrange, mais je me dis tant qu'à suivre cette méthode autant faire exactement ce qui y est proposé.

Je fus surprise de découvrir qu'à la fin du mois de juin, soit quatre semaines après avoir commencé à suivre le programme de Geert, je n'avais plus d'attaques de panique. J'étais toujours angoissée, j'avais toujours des débuts d'attaques de panique, mais j'étais enfin capable de les stopper.

Après sept semaines de programme, j'étais à nouveau capable de conduire ma voiture sur des petits trajets.

Et après les 15 semaines que dura le programme, j'avais repris le contrôle de mes angoisses. Moi qui trois mois auparavant étais incapable de sortir de chez moi sans être terrassée par une attaque de panique, j'étais enfin en mesure de les gérer.

Post que j'avais écrit au mois d'août 2010 au sujet du programme de Geert:

Attaques de panique

Au début du mois de septembre 2010, je terminais le programme de Geert et mes cours de secrétariat. Je devais maintenant passer les examens pour obtenir mon diplôme de secrétaire médicale.

Les examens avaient lieu le 25 septembre à plus d'une heure de route de chez moi et devaient durer toute une matinée, c'était l'occasion de vérifier que la méthode de Geert que j'avais suivie pendant plus de trois mois fonctionnait vraiment.

Les jours précédents l'examen, je réécoutais les CDs audio des sessions du programme qui me paraissaient les plus importantes et je fis beaucoup de sport et de relaxation pour mettre toutes les chances de réussite de mon côté.

La nuit précédant les examens, je réussis à dormir correctement et le matin je me réveillais sans être trop angoissée.

Comme il y avait une heure de route pour se rendre jusqu'au lieu de l'examen, je demandais à mon conjoint de m'y conduire. J'arrivais donc dans la salle d'examen dans de bonnes dispositions. Là, le surveillant nous dit que nous n'avions pas le droit de quitter la salle avant la fin des épreuves, c'est-à-dire trois heures plus tard.

Grâce aux conseils donnés dans le programme de Geert, je fus capable d'appréhender ces trois heures d'épreuves sans ressentir la moindre angoisse.

Je ressortis même de la salle d'examen avec le sourire, ce qui surpris beaucoup mon conjoint qui n'avait jamais eu l'habitude de me voir aussi bien après une épreuve stressante.

Je reçu mes résultats trois semaines plus tard: J'avais réussi mes examens et obtenu mon diplôme avec la mention très bien.

Depuis ce jour, je sais que je suis capable de gérer mon anxiété grâce à la méthode de Geert et je ne crains plus d'être terrassée par une attaque de panique.

La méthode de Geert n'est pas seulement un programme pour vaincre les angoisses, c'est aussi une nouvelle philosophie de vie. Elle m'a appris à ne plus me stresser pour des détails et à prendre la vie du bon côté.

Le programme qu'a créé Geert est un condensé de bonnes habitudes à prendre pour ne plus se laisser déborder par les événements stressants de la vie.

Nous sommes au mois de novembre 2010 et je ne souffre plus d'agoraphobie. Les angoisses ne rythment plus ma vie et je peux enfin penser à mon avenir.

En ce qui concerne mes symptômes de sevrage prolongé, ils ont pratiquement tous disparus depuis quelques semaines.

Plus de trois ans après avoir commencé mon sevrage et un peu moins de deux ans et demi après avoir avalé mon dernier comprimé de Tranxilium, j'ai retrouvé une qualité de vie fantastique. Je ne transpire plus de façon anarchique. Je ne souffre plus de maux de tête, ni de problèmes gastro-intestinaux chroniques. Mes tensions musculaires sont parties et mes sens sont revenus à la normale. J'ai retrouvé une bonne partie de ma concentration, de ma mémoire, de ma logique et de mon raisonnement et mon état s'améliore de jour en jour.

Il me reste toutefois un dernier détail à vérifier, une chose à laquelle je songe depuis plus de cinq ans et qui me fait penser que c'est pour cela que les psychiatres m'ont diagnostiquée psychotique et que c'est pour cela qu'ils m'ont administré des neuroleptiques en plus des antidépresseurs et des anxiolytiques depuis mon adolescence....

 

... à suivre

 

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Voici où trouver le programme de Geert pour vaincre les crises d'angoisse, les attaques de panique et l'agoraphobie:

www.sansangoisse.com