21/01/2011

Comprendre et minimiser l'anxiété pendant le sevrage

Comment gérer l'anxiété qui apparaît lors d'un sevrage d'anxiolytique ou d'antidépresseur?

Pour commencer parlons de cette anxiété:

D'où vient elle? Qu'est-ce qui en est la cause? Est-elle due à l'effet rebond dont les psychiatres nous parlent ou provient-elle d'autre chose?

Je pense que l'anxiété qui apparaît au cours d'un sevrage et qui a tendance à s'amplifier à la fin du sevrage est en grande partie due au sevrage lui-même!

En effet, le fait de diminuer régulièrement la dose d'anxiolytique ou d'antidépresseur plonge le corps et le cerveau en état de manque. Cet état de manque stresse tout le corps. On constate bien les effets produits par cette diminution: les problèmes gastro-intestinaux sont de plus en plus présents, l'insomnie s'est durablement installée, les maux de tête sont toujours plus fréquents, les douleurs musculaires augmentent, etc...

Ces symptômes, nous les identifions correctement comme étant des symptômes générés par le sevrage lui-même et non comme étant dus à l'effet rebond.

Mais qu'est-ce que ce fameux effet rebond dont nos médecins nous parlent?

Voici la définition que propose Wikipédia: "L'effet rebond caractérise la réapparition et l'aggravation d'un ou plusieurs symptômes à l'arrêt d'un traitement utilisé contre ces derniers."

Je ne pense pas que le fort retour d'anxiété soit uniquement dû à ce fameux effet rebond. Je m'explique: Lorsque les médecins parlent d'effet rebond, ils entendent la réapparition et l'aggravation du ou des symptômes pour lesquels le patient est traité. Cependant, si on prend mon cas, par exemple: J'étais traitée pour dépression avec des antidépresseurs et des anxiolytiques. Les psychiatres me les ont fait prendre pendant des années et au fil du temps, j'ai développé une agoraphobie.

Pendant mon sevrage, l'anxiété est revenue en force et mon agoraphobie s'est transformée en anxiété généralisée.

Bien sûr, on pourrait dire que cette anxiété généralisée est un effet rebond. Mais ça n'est pas vrai, puisqu'au départ je ne souffrais pas d'anxiété, mais de dépression. L'effet rebond, comme ça définition le dit est une réappartion avec ou sans aggravation d'un ou plusieurs symptômes pour lesquels le médicament était prescrit au départ! Et ce n'est pas du tout mon cas.

Je me méfie donc beaucoup de cette définition imprécise de l'effet rebond, car elle sous-entend que si un très forte anxiété apparaît lors du sevrage, c'est que l'on a toujours un problème d'anxiété et que ce problème restera toujours, même après l'arrêt des médicaments.

A mon avis, ce n'est pas du tout vrai, même pour les personnes qui ont pris des anxiolytiques pour gérer leurs angoisses. Car l'anxiété que l'on développe en prenant des anxiolytiques est très forte et quand on entame un sevrage, c'est cette anxiété là qui s'aggrave et non l'anxiété pour laquelle on était traité au départ qui réapparaît et c'est très différent.

Psychologiquement, il sera plus facile de continuer un sevrage si on sait que l'aggravation d'anxiété qu'on subit est due à la prise d'anxiolytique et/ou d'antidépresseur, plutôt que de croire, comme les médecins et les psychiatres le suggèrent qu'il s'agit d'une réapparition et d'une aggravation de l'anxiété pour laquelle les médicaments ont été prescrit. Car l'anxiété à laquelle on doit faire face pendant un sevrage est d'une telle intensité qu'on ne se sentira jamais capable de l'accepter comme étant la notre. Si on accepte cette anxiété comme étant la notre et non celle générée par le manque, il est plus que probable qu'on reprenne des anxiolytiques, car son intensité est vraiment insupportable.

Les personnes qui rechutent lors de leur sevrage et reprennent leur anxiolytique, sont celles qui croient que l'anxiété qu'elles ressentent pendant leur sevrage est la leur. Si on leur expliquait que cette terrible anxiété qu'elles ressentent n'est pas due à un effet rebond, mais est bien la manifestation de l'anxiété générée par les anxiolytiques et/ou les antidépresseurs et surtout aggravée par leur arrêt, elles n'auraient plus peur de mener leur sevrage jusqu'au bout.

Maintenant que nous avons mieux identifié le type d'anxiété à laquelle nous avons affaire, nous pouvons commencer à parler des moyens de la gérer.

Comme nous l'avons vu, cette anxiété est due au sevrage, c'est ce qu'on appelle un symptôme de sevrage.

Pour vaincre l'anxiété, il faut éliminer les causes de cette dernière. Malheureusement, nous ne pouvons pas supprimer la cause de l'anxiété qui apparaît pendant le sevrage, puisque la cause de cette anxiété est le sevrage lui-même. Nous ne pouvons pas supprimer la cause primaire de l'anxiété, mais nous pouvons éliminer toutes les autres causes qui pourraient amplifier cette anxiété et nous la rendre totalement insupportable.

Pour maintenir le niveau d'anxiété à un stade supportable, il est important de procéder à une diminution lente des doses pendant le sevrage. Il existe des méthodes pour diminuer les doses lentement, pour ça, je vous laisse aller sur le forum d'entraide au sevrage sur lequel vous trouverez toutes les informations utiles à ce sujet (protocole du Prof. Ashton).

Maintenant parlons de ce que nous pouvons faire d'autre pour maintenir le niveau d'anxiété au minimum, c'est-à-dire en n'ayant pas d'autre facteur comme source d'angoisse.

Il faut donc supprimer tous les facteurs anxiogènes et les facteurs chimiques anxiogènes sont les suivants: La caféine, l'aspartame et le monosodium glutamate (E621). Lorqu'on ingère ces trois substances, elles vont dans le cerveau et créent des symptômes similaires à ceux provoqués par les angoisses elles-mêmes.

Comme notre cerveau est déjà mis à rude épreuve par les modifications chimiques entraînées par le sevrage, il ne faut pas le surcharger avec de telles molécules qui déséquilibrent encore plus les échanges chimiques.

Il faut ménager le cerveau au maximum pendant cette période difficile et ne pas le surcharger avec telles substances.

Que savons-nous de l'aspartame?

"L'aspartame est une source de phénylalanine, un acide aminé = la phénylalanine est présente dans les protéines. La phénylalanine est en partie rejetée par l’organisme sous forme de dioxyde de carbone ou participe à la synthèse des protéines en tant qu’acide aminé, mais agit aussi comme précurseur des neurotransmetteurs que sont la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline." source

L'aspartame est un précurseur de plusieurs neurotransmetteurs comme l'adrénaline:

"Adrénaline (Epinéphrine):

L'adrénaline est à la fois une hormone et un neurotransmetteur. Elle fait partie du réflexe lutte/fuite. Elle accélère la vitesse de la respiration, dilate les pupilles et accroît le rythme cardiaque. Une forte dose porte le corps dans l'état d'alerte le plus élevé. L'adrénaline joue aussi un rôle important dans la réaction enthousiaste à un défi, par exemple dans le milieu professionnel. Mais un excès d'adrénaline dans la vie normale entraîne surtout nervosité et paranoïa."

Comme vous pouvez le voir, l'adrénaline est à la base des réactions de lutte et de fuite. L'adrénaline provoque les symptômes d'angoisse: accélération du rythme cardiaque, augmentation de la respiration, etc...

La caféine quand à elle renforce les récepteurs pour la noradrénaline:

"Noradrénaline (nordépinéphrine):

La noradrénaline exerce un effet de grande excitation et, en comparaison avec l'adrénaline, elle entraîne plutôt de l'agressivité que de l'anxiété. Des drogues comme l'amphétamine et la cocaïne accroissent la quantité de noradrénaline, la première par la stimulation de sa production, la deuxième par l'inhibition du catabolisme. Elles provoquent ainsi un état de vivacité, d'hyperactivité. La noradrénaline joue aussi un rôle dans l'abord de la douleur et du comportement sexuel. La noradrénaline se compose de la substance appelée dopamine, qui est aussi elle-même un neurotransmetteur. La caféine du café, la théobromine du cacao, la théophylline du thé font toutes partie de la famille des méthylxanthines, qui renforcent les récepteurs pour la noradrénaline et exercent ainsi un effet stimulant. Les personnes dépressives ont trop peu de noradrénaline, les personnes euphoriques en ont trop. La réboxétine, l'adrafinil et le modafinil sont tous médicaments qui réduisent la reprise de noradrénaline chez les personnes dépressives. Un niveau normal de noradrénaline donne une sensation normale de gaieté, de vivacité, tout comme la dopamine."

"Dopamine:

La dopamine joue un rôle dans la motricité, la schizophrénie, la maladie de Parkinson et se retrouve aussi dans l'oeil et dans le réseau neuronal à partir du nez. De plus, il s'agit d'un neurotransmetteur important entre le cerveau et l'hypophyse, une glande de la taille d'un petit pois suspendu à des pédoncules en dessous du cerveau. L'hypophyse produit des hormones qui sont importantes pour la croissance, le développement sexuel et d'autres fonctions corporelles. En cas d'anxiété, de grandes quantités de dopamine sont produites et entraînent une fixation sur la source de la crainte et préparent les muscles à une réaction rapide. En ce sens, la dopamine régule les effets plus sauvages des autres peptides stimulantes comme l'adrénaline et la noradrénaline, en combinant vivacité et concentration. La vitamine B6 et le magnésium sont essentiels à la production de dopamine. L'édulcorant aspartame réduirait les concentrations de dopamine, tandis que fumer augmenterait les concentrations"

source: www.bomi-1-sante.com

En ce qui concerne le glutamate:

"L'acide glutamique n'est pas seulement l'une des briques élémentaires utilisées pour la synthèse des protéines, c'est aussi le neurotransmetteur excitateur le plus répandu dans le système nerveux central (cerveau + moelle épinière) et un précurseur du GABA dans les neurones GABAergiques.

En concentrations excessives, le glutamate déclenche un processus dit d'excitotoxicité, délétère, voire mortel, pour les neurones, particulièrement en cas d'activation des récepteurs NMDA." source

"Le GABA est le principal neurotransmetteur inhibiteur dans le cerveau.

Ces canaux partagent des propriétés structurales importantes avec les récepteurs à l'acétylcholine ionotropes et les récepteurs à la sérotonine 5HT-3 ionotropes.

Les canaux GABAa sont la cible de plusieurs molécules pharmacologiques de première importance en termes de santé humaine :

  • les benzodiazépines, comme le diazépam. ...." source

"Un messager chimique très répandu dans le cerveau, le GABA, a pour fonction naturelle de diminuer l'activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe. Certains chercheurs pensent que le GABA servirait entre autre à contrôler la peur ou l'anxiété qui se manifeste par une surexcitation neuronale.

C'est à cause de cette propriété du récepteur-canal au GABA qu'on qualifie le GABA de neurotransmetteur inhibiteur, contrairement à un neurotransmetteur excitateur comme le glutamate, par exemple, qui augmente les influx nerveux dans un neurone." source

 

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Ce qu'il faut retenir, c'est:

 

* que ces trois substances (caféine, aspartame, glutamate) agissent sur des neurotransmetteurs ou sur leurs précurseurs.

* que la caféine est un excitant qui peut aussi entraîner de l'agressivité, mais aussi de l'anxiété.

* que la phénylalanine qui résulte de la transformation de l'aspartame provoque les mêmes symptômes que les crises d'angoisse.

* que le glutamate est un neurotransmetteur excitateur qui provoque l'anxiété en augmentant les influx dans un neurone.

* que le glutamate déclenche un processus dit d'exitotoxicité.

 

Ces trois substances (caféine, aspartame et glutamate (E621)) doivent donc être évitées. Elles sont présentent dans les aliments préparés et il suffit de lire la liste d'ingrédients contenue sur chaque emballage.

 

Pendant la période de sevrage, le cerveau est soumis à de grands changements chimiques, il ne faut donc pas le stresser plus en consommant des aliments anxiogènes.

 

Si vous voulez bien comprendre quels sont le rôle des neurotransmetteurs de l'anxiété, prenez le temps d'aller faire un tour sur le site suivant:

Le cerveau à tous les niveaux

 

 

 

Trackbacks

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Commentaires

Bonjour

Je suis journaliste et je réalise un reportage sur les antidépresseurs. J'aurais souhaité pouvoir m'entretenir avec vous à ce propos.
Pouvez-vous me contacter ou me donner un numéro de téléphone sur lequel vous contacter.

A bientôt

Tony Liégois
01.82.28.31.14

Écrit par : Liégois | 11/03/2011

J'ai arrêté Effexor il y a maintenant 3 mois ( 37,5 mg) sans palier , du jour au lendemain . J'ai "survecu" à toutes les symptomês de sevrage , mais actuellement , depuis 1 semaine j'ai un état assez proche de symptome serotonique , j'ai l'impression que je suis ivre et j'ai sensation grippale , avec grande nervosité . Cela me semble lié à la consommation du café - déclanchement le matin après l'avoir pris. Comme les medecins n'ont pas l'air très à l'aise avec le sevrage - d'après mon medecin un sndrme de sevrage ne peut pas durer plus de 2 semaines (?) , à chaque fois quand je vais le voir , vu les symptomes , j'ai droit au paracetamol .. Comment s'en sortir ? Arrêter le café pourrait diminuer les symptomes ?

Écrit par : Dana | 20/03/2011

Bonjour Dana,

Vous avez eu beaucoup de courage d'arrêter de prendre de l'Effexor.

Il faut savoir que plus on arrête brutalement un antidépresseur, plus les symptômes de sevrage risquent d'être importants.
Ces symptômes peuvent encore être présents des mois voire des années après l'arrêt du psychotrope.

Comme vous avez pu le constater, les médecins sont très mal informés à ce sujet.

Un des symptômes courants du sevrage et du post-sevrage est cet état proche d'un état grippal, ainsi que cette sensation d'être ivre. La nervosité, la dépression et l'anxiété sont aussi des symptômes de sevrage courants.

En fait, le corps et le cerveau ont été mis à rudes épreuves lorsque vous preniez de votre antidépresseur. Votre système nerveux a été fragilisé par la présence de cette substance. Lorsque vous retirer (sevrage) votre médicament de votre organisme, c'est comme si votre système nerveux se trouvait à vif. Il lui faudra du temps pour retrouver un état normal.
Votre système nerveux étant fragilisé, il se met à réagir plus violemment à des substances qui par le passé ne vous causaient aucun problème.

Par exemple, le café est un excitant. En temps normal, hors période de sevrage ou de post-sevrage, la caféine ne produit pas d'effet "spectaculaire" sur notre état. Par contre, en période de sevrage ou de post-sevrage, lorsque notre système nerveux se trouve "à vif", la caféine induit des effets spectaculaires.

Je vous conseille donc d'essayer de bannir les substances susceptibles "d'irriter" votre système nerveux pendant quelques mois, le temps que ce dernier retrouve un état normal (que son seuil d'excitabilité remonte et que son état d'hyperstimulation disparaisse).

Eviter les substances suivantes:

- La caféine, qui se trouve dans le café, le thé, le coca cola, le thé froid et même le chocolat.

- L'aspartame, qui se trouve dans tous les produits light, dans quelques médicaments, ....

- Le monosodium glutamate ou E621, qui se trouve dans les plats préparés, les bouillons, certaines viandes (assaisonnement), chips, ...

- Le red bull ou toutes autres boissons excitantes

- Les boissons alcoolisées.

Le plus sûr moyen de vérifier qu'un aliment ne contient pas l'une de ces substances est de lire la liste d'ingrédients qui le compose.

Une chose à laquelle vous pouvez aussi vous fier c'est votre ressenti. Si vous avez l'impression que quelque chose empire votre état, n'hésitez pas à le mettre de côté pendant les quelques mois que vont prendre votre corps et votre cerveau pour retrouver leur état normal (avant modification induite par la prise d'un antidépresseur).

Pour certaines personnes, prendre du paracétamol aide à supporter cet état semi-grippal. Mais si vous pouvez vous en passer c'est bien. A mon avis, le paracétamol ou l'ibuprofène sont à prendre uniquement si on a de grosses douleurs (migraine chronique, douleurs musculaire intenses, ...).

Si vous désirez discuter un peu plus de ce sujet, venez sur mon forum:

carole.blogsite.org

Vous pourrez aussi échanger vos ressentis avec des personnes qui sont en train de se sevrer de l'Effexor et d'autres qui comme vous sont en pleine période de post-sevrage et qui ressentent les effets de l'arrêt du médicament.

Cordialement,
Carole

Écrit par : Carole | 20/03/2011

Bonjour , je vous remercie beaucoup pour votre reponse rapide , j'ai déjà essayé d'arrêter , 1 fois , par palier mais j'ai du reprendre à cause d'une agoraphobie / dépression reinstallée faute de non connaissance des symptomes de sevrage . Deuxième sevrage je l'ai "interpreté" mieux vu que j'avais déjà un vecu. Je vais arrêter pour instant totute substance "irritante" pour mon corps , merci pour votre soutien encore une fois , je me connecterai sur le blog pour échanger .

cdt,
Dana

Écrit par : Dana | 20/03/2011

j'avais l'habitude de boire bcoup de café 7jours sur 7 et j'ai essayé d'arreter j'ai pu constater que j'avais des maux de tete,les veines qui tremblent de temps a autres et aussi probleme d'intestin,nervosité,angoisse,fatigue ,somnolence....devrais-je continuer à ne plus en boire ou bien....?cela fait déja 2semaines j'ai tjrs les memes problemes mais un peu moins,et aussi j'aimerais savoir est-ce que les symptomes de retrait à la cafeine peuvent durer un mois ou plus....merci d'avance...

Écrit par : thierry pierre-paul | 16/07/2012

Bonjour :-)

Il faut attendre un bon mois pour que le corps se réhabitue à vivre sans caféine.

Je vous rassure, les deux premières semaines sont les plus difficiles, car il se produit souvent une réaction de Herxheimer, c'est-à-dire une aggravation des symptômes (maux de tête, tremblement, nausée, brûlures d'estomac, etc...). C'est le corps qui se débarrasse des dernières traces de l'absorption de caféine.

Laisse le temps à votre organisme de récupérer et vous verrez rapidement la différence ;-).

Bon courage,
Cordialement,
Carole

Écrit par : Carole | 16/07/2012

bonjour
alors moi je suis passéee par là car je voulais comprendre ce qui m'arrive!!! après + d'un mois de l'arret de l'anafranil que je prenais pour traitement de dépression post natale et trouble panique je ne peux pas vous décrire l'etat dans lequel je me trouve quelque fois; détachée du monde; fatigue intense, grande agressivité, je n'ai jamais été agrssive; douleurs abdo, nausées, vomissement; grande anxiété; et j'ai eu une fois une grosse crise de panique; au fond je sais que ce n'est pas un rebond; je me sentais mieux; je me ss mise mme à ecrire, je travaille normalment; ma relation avec mes filles 3anset demi et 2ans est ss le meilleur ciel; j'ai fait un arret progressif avec l'avis de mon psy qui a conclu qu'après presk 2ans de prise il est temps d"arreter et moi aussi j'etais prete ç arreter; et là du coup je ne sais plus ou j'en suis la lecture de ce que vous avez écrit m beaucoup eclairci; je voudrais savoir si ces symptomes persistent longtemps je ne peux pas compter sur l'aide de mon psy car pour lui y a pas d'effet de sevrage et d'apr-s lui l'anafranil est un vieux truc qui n'entraine pas d'independance mais là je suis consciente que tous ces symptomes sont dus a mon sevrage ; comment faire pour alléger tt cela là je ss en vac mais je dois reprendre une formation d'ici un mois et j'ai peur de ne pas pouvoir faire face; j bcp cheché sur internet et ce que j'ai lu ici surtout ce que vous avez ecrit carole m bcp rassurée il y a bel et bien des symptomes sevrage prkoi les medecins ne reconnaissent pas ça !!!!! je lutte chaque instant pour ne pas reprendre mon traitement je ne veux pas y revenir j'ai assez gaché de momment que j'aurais pu avoir avec mes filles qui ont fini par tjrs me demander prkoi tu es presk tt le temps allongée!!! heureusement j'ai des personnes pour m'aider y compris mon mari mais j'ai peur qu'elles ne comprennent pas que c'est un sevrage que j'endure pr le mmnt que dois -je faire pour mieux le tolérer!!!!
merci pr tte réponse et courage à vous aussi

Écrit par : tasnim | 29/07/2012

bonjour
en sevrage de rivotril 2,5mg,après 13 ans de prise,trop peu d'aide,donc la baisse s'est faite surement trop rapidement,à raison de 1 gtte tous les 15 jours,et depuis plusieurs jours je me sens très mal,il me reste 2 gttes et le sevrage devient très pénible,
j'ai envisagé plusieurs solutions,mais je ne sais pas quoi faire:
-revenir en arrière et repartir plus lentement
- prendre du valium en substitution
merci pour votre aide et bon courage à tous ceux qui sont sur ce chemin difficile,pour enfin revivre un jour

Écrit par : marie-christine | 30/07/2012

bonjour marie-christine
j'ai un seul conseil à te donner surtout ne pas revenir en arrière; pour la substitution je peux pas te conseiller; j'ai moi mme fini le un sevrage mal commencé et à mainte reprise la pillule me tentait j'ai tenu bon maint je ss en post sevrage c pas facile mais j'ai vecu le pire.
très bon courage marie je ss de tt coeur avec toi et je sais ce que c'est

Écrit par : tasnim | 30/07/2012

Bonsoir à vous tous. Je viens de commencer un sevrage de AD : sertraline et de anxio : lexomil, c'est vraiment très dur, ces effets de sevrage sont à la limite du supportable et de lire vos témoignages est très encourageant. J'espère me défaire très bientôt de tous ces symptômes qui font que je me sens comme prisonnière de cette souffrance terrible, très pénible. Je m'apprête à faire une cure thermale, qui me permettra de me libérer totalement de ces horribles symptômes, inch'Allah. J'ai confiance et pour moi, c'est déjà une première victoire sur ces médocs poison ! Il faut être très fort et surtout ne plus tomber ds ce piège médocs. Il faut tenir bon et chaque jour est une victoire. Ces symptômes de sevrage finiront par disparaître, j'en suis convaincue. Courage, persévérance et patience sont nos alliés pour remporter la victoire bien méritée. Au plaisir de vous lire.

Écrit par : Yasmina | 02/08/2012

Bonjour
J'ai commence le sevrage au seropram en passant à 1/2 Comprimé et en le supprimant très rapidement ! Je ressens une grande nervosité (vertiges,maux de tête ,insomnies etc....) que dois -je faire? Continuer ou reprendre le sevrage? SI oui à quelle dose?

Écrit par : Joselene | 16/11/2012

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