03/03/2011

Etape 1: La pilule du bonheur n'existe pas

Etape 1: Admettre que la pilule du bonheur n'existe pas!


En premier lieu, il faut admettre et accepter que la pilule du bonheur n'existe pas! Que les médicaments, que ce soient les antidépresseurs ou les anxiolytiques, ne permettent pas de vaincre l'anxiété, la dépression ou la souffrance morale. Ils ne nous permettent pas de nous épanouir, de donner un sens à notre vie et encore moins d'être heureux.

 

Ceux qui prennent des médicaments psychotropes pour atténuer leurs souffrances, me diront que le fait de prendre ces petits comprimés quand l'angoisse monte ou quand l'humeur baisse, leur permet de maintenir leur mal-être à distance. Et c'est ce qui se passe, mais cela ne dure pas. Au bout de quelques temps, la souffrance revient, car ces médicaments ne masquent que temporairement la souffrance comme le feraient l'alcool ou le cannabis.

 

Il faut savoir que dans le meilleur des cas, ces médicaments (anxiolytiques ou antidépresseurs) masquent l'anxiété et la dépression. Mais que dans le pire (et dans la majorité) des cas, ils nous rendent malades au travers de leurs effets secondaires, exactement comme le font l'alcool et les drogues illégales (cannabis, héroïne, ecstasy etc...) prises sur le long terme.

 

Ces substances: alcool, cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy, amphétamine, LSD, acide, antidépresseur, anxiolytique, neuroleptique, sont toutes des substances dites psychotropes.

 

Qu'est-ce qu'une substance psychotrope?

 

Un psychotrope est une substance qui agit principalement sur l'état du système nerveux central en y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux, sans préjuger de sa capacité à induire des phénomènes de dépendance, ni de son éventuelle toxicité. En altérant de la sorte les fonctions du cerveau, un psychotrope induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience (états modifiés de conscience) ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales. wikipédia


Qu'est-ce qui nous permet d'affirmer qu'il y a de bons et de mauvais psychotropes? Car c'est ce que nous faisons inconsciemment en disant que l'alcool, le cannabis, l'héroïne, la cocaïne, etc.. sont de mauvais psychotropes et que les antidépresseurs, les anxiolytiques et même les neuroleptiques sont des bons psychotropes.

 

Pourquoi les classons nous en deux catégories: les bons psychotropes, ceux qui soignent et guérissent et les mauvais psychotropes ceux qui rendent malade et dépendant?

 

Parce que c'est tout simplement ce qu'on nous a appris et que nous considérons comme vrai! C'est notre croyance.

 

En fait, ces deux catégories n'existent que dans nos esprits. Il n'y a tout simplement qu'une seule catégorie de psychotropes, c'est notre système de croyance qui nous pousse à croire que les antidépresseurs et les anxiolytiques sont sûrs et efficaces dans le traitement de la souffrance (dépression ou anxiété)et que l'alcool, le canabis, l'héroïne, etc... sont nocifs et inefficaces pour soigner cette même souffrance. Mais ce n'est pas la réalité, ce n'est que notre croyance.

 

Pour bien comprendre ce que notre système de croyance nous conditionne à penser voici une petite analogie avec l'aspirine.

 

Lorsqu'une personne a des maux de tête, elle prend une aspirine, mais il ne lui viendrait jamais à l'esprit de prendre tous les jours une aspirine pour prévenir ces maux de tête, d'autant plus si ceux-ci sont passagers. Elle a appris que les aspirines se prenaient au moment où ses maux de tête se faisaient sentir. C'est sa croyance, celle que le corps médical lui a appris.

 

Il en va de même pour la croyance au niveau des médicaments psychotropes. Les gens ont appris qu'ils devaient prendre ces produits sur de longues durées afin de remettre en équilibre leurs échanges biochimiques au niveau des neurotransmetteurs. Dans leur système de croyance, ils ont appris à penser comme ça. Ils ne remettent donc pas en question cette croyance qui consiste à dire que les antidépresseurs sont de médicaments qui rééquilibrent les échanges biochimiques qui apparaissent lors de la dépression. Ils ne remettent jamais en doute la parole de la toute puissante médecine moderne.

 

Pourtant, ils devraient, car cette croyance se fonde sur des données erronées. Il n'a jamais pu être prouvé scientifiquement que l'origine de la dépression se trouvait dans une sorte de déséquilibre biochimique. Il a encore moins été prouvé que les antidépresseurs étaient capables de soigner la dépression par ce mécanisme.

 

Cependant, cette croyance est fortement ancrée dans l'esprit des gens et c'est sans se poser de question qu'ils avalent les médicaments psychotropes que leur médecin ou leur psychiatre leur a prescrit en étant sûrs que ces produits vont mettre fin à leur passage dépressif.

 

Pour bien comprendre l'impact de cette croyance sur notre santé, je vous conseille de lire le livre de Guy Hugnet: “Antidépresseurs: Mensonges sur ordonnance.”

 

Guy Hugnet explique très clairement comment notre système de croyance nous pousse à croire en l'efficacité de ces médicaments, malgré le fait qu'il n'en soit rien.

 

Vous avez bien dû remarquer que depuis le temps que vous prenez vos petits cachets, votre situation ne s'est pas améliorée!

 

Il est donc temps pour vous de ne plus croire sur parole ce que votre médecin vous dit et de prendre le temps de faire vos propres recherches sur les médicaments que vous avaler quotidiennement.

 

Il est temps de changer votre croyance.....

 

... à suivre

 

 

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Si vous désirez me poser des questions ou simplement discuter des diverses étapes que je propose, n'hésitez pas à venir poster sur les forums de mon site:

 

carole.blogsite.org

 

Les étapes qui mènent vers une vie sans médicament

Dans mon témoignage, j'explique comment j'ai été amenée à prendre des antidépresseurs, des anxiolytiques et même des neuroleptiques.

Maintenant, il me semble important d'expliquer par quelles étapes je suis passée pour arriver à me sevrer de ces médicaments. Ces étapes sont à mon avis des passages obligés.

J'ai passé pas mal de temps à lire les récits d'autres personnes et je me suis aperçue que les personnes qui réussissaient à se sevrer et à retrouver une bonne qualité de vie passaient toutes par les mêmes étapes importantes.

Dans les posts qui vont suivre, je vais tenter de vous expliquer en quoi consistent ces étapes.

Bonne lecture.

18/02/2011

2. Les antidépresseurs sont-ils efficaces?

Comme nous l'avons vu, l'effet le plus efficace des antidépresseurs pour remonter l'humeur est l'effet placebo.

On pourrait alors ce dire qu'il n'y a aucun risque à prendre ces médicaments si leur seul effet est l'effet placebo!

Eh bien, ce n'est pas le cas. Les antidépresseurs contiennent une molécule active et bien que celle-ci ne soit pas efficace pour soigner la dépression, elle est belle et bien à l'origine des effets secondaires tels que prise de poids, nausées, maux de tête et insomnie, pour ne citer que les effets secondaires les plus "bénins".

Si les seuls effets secondaires des antidépresseurs étaient ceux-ci, je vous dirais: "Allez-y, prenez un antidépresseur pour traiter votre dépression!".

En effet, ce n'est pas si grave de prendre du poids et d'être un peu nauséeux, si on a en retour l'effet placebo des antidépresseurs se fait sentir et aide à remonter l'humeur.

Le problème, c'est que les effets secondaires induits par les molécules actives de ce genre de médicaments ne se limitent pas à la simple prise de poids.

Ces molécules entraînent une dépendance physique: Le corps ne peut plus se passer de ces substances.

Est-ce que cela vaut la peine de prendre un antidépresseur pour traiter une dépression sachant que le seul effet qu'il aura réellement sur notre humeur est l'effet placebo, mais qu'en contrepartie, la molécule active qu'il contient risque de nous causer des effets secondaires graves tels que la dépendance?

Sincèrement, je ne le pense pas!

Prenez bien le temps de réfléchir avant de décider que la seule solution pour soigner votre dépression est de prendre un antidépresseur, car l'effet placebo se retrouve dans d'autre traitement beaucoup moins dangereux, tels que la psychothérapie, la thérapie cognitive et comportementale ou encore la phytothérapie....

Renseignez-vous, informez-vous sur ces produits avant de les avaler!

 

... à suivre