27/01/2011

Antidépresseurs ISRS et Sérotonine

Mécanisme des antidépresseurs ISRS (Inhibiteurs de recapture de la sérotonine).

Les antidépresseurs ISRS augmente le niveau de sérotonine.

Traduction d'une des pages du site: www.pointofreturn.com

Les ISRS agissent sur la Sérotonine. La Sérotonine est une hormone aussi appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT) que l'on trouve dans la glande pinéale, les plaquettes sanguines, le tube digestif et le cerveau. La Sérotonine agit comme messager chimique en transmettant des signaux nerveux entre les cellules nerveuses, mais est aussi un vasoconstricteur (rétrécit les vaisseaux sanguins). La Sérotonine peut également être à l'origine de la formation de caillots sanguins.

La Sérotonine joue aussi en rôle important au niveau du sommeil, de l'appétit, de la mémorisation, de l'agressivité, du comportement sexuel, de l'activité cardiovasculaire, de l'activité respiratoire, des fonctions motrice, neuroendocrinienne, sensorielle et de perception.

Selon le Dr. Ann Blake Tracy, une augmentation du niveau de Sérotonine produit une montée d'insuline qui fait chuter le niveau de sucre dans le sang, ce qui peut chimiquement engendrer une hypoglycémie. De plus, une trop grande quantité de Sérotonine endommage les vaisseaux sanguins, en particulier au niveau des poumons, ce qui peut affecter les valves cardiaques. Ceci est du au fait que la Sérotonine soit un puissant vasoconstricteur (elle diminue la diamètre des vaisseaux sanguins).

Un niveau constamment élevé de Sérotonine peut amener les glandes surrénales à déclencher une production des hormones du stress, Cortisol et Adrénaline (Epinephrine) dans le corps et le cerveau. Cette réaction naturelle du corps est sa manière à lui de combattre ce niveau excessif de Sérotonine. Ce boost produit par les hormones du stress déclenche un état d'euphorie qui peut être interprété de façon erronée comme une diminution de la dépression.

Cependant, une augmentation prolongée du niveau de Sérotonine peut causer un épuisement de l'Adrénaline (Adrénaline fatigue). Les glandes surrénales perdent alors de leur efficacité, ce qui cause une baisse du niveau d'adrénaline dans le corps pendant que le niveau de Cortisol augmente encore. Finalement, le niveau de Cortisol chute lui aussi ce qui mène à l'épuisement, à une grande fatigue.

Enormément d'utilisateurs d'antidépresseurs de type ISRS se plaignent d'une grande fatigue et cela peut prendre un certain nombre de temps avant que les glandes surrénales parviennent à rétablir le niveau normal d'Adrénaline après que les patients aient arrêtés de prendre leurs antidépresseurs.

Les yeux possèdent une quantité importante de Mélatonine et le précurseur de la Mélatonine est la Sérotonine. Cette dernière étant elle dérivée de l'acide aminé appelé Tryptophane qui se transforme d'abord en 5-HTP puis en Sérotonine.

La Mélatonine est synthétisée à partir de la Sérotonine au niveau de la glande pinéale. Etant donné que la Mélatonine est l'hormone centrale de la régulation des rythmes chronobiologique (veille-sommeil), une modification du niveau de Sérotonine influence les rythmes chronobiologiques.

Lorsque le niveau de Sérotonine baisse nous nous assoupissons et entrons dans la phase de sommeil profond. Ensuite, le niveau de Sérotonine chute à zéro, ce qui nous permet d'entrer dans la phase de sommeil paradoxal (mouvement des yeux rapides ou phase onirique où on rêve). Dans la deuxième partie de la phase de sommeil paradoxal, le niveau de Sérotonine revient à la normale, ce qui met fin à la phase de sommeil paradoxal. Ceci se produit au bout de 90-100 minutes. Les phases de sommeil profond et de sommeil paradoxal alterne 4 à 5 fois pendant la nuit. Pendant la phase de sommeil profond, nous bougeons beaucoup, mais pendant la phase de sommeil paradoxal, seuls les muscles des yeux bougent. C'est ce qui peut expliquer que nombre d'utilisateurs d'antidépresseurs ISRS se plaignent de rêves bizarres et très vivants.

On estime que 95% de la Sérotonine est produite au niveau des intestins où a lieu la digestion. Les cellules nerveuses de l'intestin utilisent elles aussi la Sérotonine pour envoyer diverses informations au cerveau. Grâce à la Sérotonine, l'intestin peut envoyer le signal de faim, de douleurs ou encore de la présence de gaz. Ce second cerveau est un réseau indépendant composé de plus de 100 billion de neurones qui permet à notre corps de bien fonctionner, mais il peut aussi être la cause de maladie si l'estomac ne fonctionne pas correctement puisque la majorité de nos cellules immunitaires se trouvent sur les parois notre tube digestif.

La prise d'un antidépresseur ISRS augmente la concentration de Sérotonine dans la région de l'estomac, c'est ce qui cause les effets secondaires comme les nausées, la prise de poids ou encore les aigreurs d'estomac.

21/12/2010

Les dépendances et la psychiatrie

Qu'est-ce que la dépendance?
Pourquoi parle-t-on de dépendance psychologique, de dépendance physique ou encore de dépendance récréative?

En ce qui concerne les médicaments psychotropes, trois types de dépendance existent. Nous pouvons même y ajouter un quatrième, celui de la dépendance récréative. Cette dernière aboutissant inexorablement vers l'une ou les trois autres types de dépendance.

Prenons la définition de la dépendance que nous propose wikipédia:

La dépendance est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemple: utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a - le plus souvent - d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité.

L'anglicisme addiction est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. On notera que le terme d'assuétude, qui bien que peu usité, a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne) complète la panoplie des termes français évitant l'usage de cet anglicisme à l'orthographe peu commune.

Dans cette définition de la dépendance, nous constatons qu'il n'est pas fait mention du type de dépendance dont il s'agit. C'est peut-être à cause de ce genre de définition de la dépendance que les gens ne savent pas qu'il existe plusieurs sortes de dépendances.

Je pense que le problème de compréhension que rencontrent les personnes dites dépendantes aux antidépresseurs et aux anxiolytiques de la part de leur entourage vient de là.
Lorsqu'on utilise le terme de dépendance, un amalgame est fait entre la dépendance psychologique, la dépendance physique et même la dépendance récréative!

La définition de la dépendance que donne l'OMS renforce cet amalgame:

En 1975, l'Organisation mondiale de la santé définit la dépendance comme :

« Un état psychique et parfois physique, résultant de l'interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par des réponses comportementales ou autres qui comportent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques et parfois éviter l'inconfort de son absence (sevrage). La tolérance peut être présente ou non. » (source: wikipédia)

Afin de mieux faire la différence entre les types de dépendance, voici leurs définitions:

La dépendance physique : état où l'organisme assimile à son propre fonctionnement la présence d'un produit développant des troubles physiques parfois graves en cas de manque (non-présence du produit dans l'organisme), l'ensemble de ces troubles constituant ce qu'on appelle le syndrome de sevrage. La dépendance physique résulte des mécanismes d’adaptation de l’organisme à une consommation prolongée et peut s’accompagner d’une accoutumance, c'est-à-dire la nécessité d'augmenter les doses pour éprouver un même effet.

La dépendance psychologique : désir insistant et persistant de consommer qui peut parfois se traduire par des manifestations psycho-somatiques (véritables douleurs physiques sans cause physiologique). La dépendance psychologique est bien plus liée aux caractéristiques des individus (états affectifs, styles de vie) qu'au produit lui-même. Des exemples de dépendance psychologique très répandues sont la dépendance au travail, à l'activité physique ou intellectuelle, qui peut parfois aboutir au surmenage. Un terme anglo-saxon la désigne sous l'appellation « workaholic ».

La dépendance comportementale : correspond à des stimulations générées par les habitudes ou l'environnement, facteur de rechute.

source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction#Types_de_d.C3.A9pe...

La dépendance récréative : Le terme de drogue récréative est un terme dérivé de l'expression usage récréatif, qui désigne avant tout l'environnement de consommation. L'usage intervient alors dans une optique festive, l'effet désinhibant des psychotropes étant recherché par les usagers. [...]

Le terme usage détourné désigne l'utilisation d'un médicament en dehors d'indications thérapeutiques. Il s'applique à l'usage de médicaments dans le cadre du dopage mais aussi à l'utilisation de psychotropes pour modifier volontairement l'état de conscience. Ce terme induit un jugement moral. L'usage détourné désigne souvent l'usage de sédatifs, d'opiacés ou de stimulants à des fins non-médicales, comme ce peut être le cas avec la buprénorphine, la kétamine, la morphine, ou d'autres.

source: wikipédia

Maintenant que nous avons les définitions de la dépendance, voyons comment elles se manifestent chez des personnes dites dépendantes aux antidépresseurs et/ou aux anxiolytiques et comment les psychiatres les interprètent au-travers du DSM (cf. Le DSM, la bible des psychiatres).

La dépendance selon le DSM:

Le DSM-IV présente l'addiction comme un mode d'utilisation inapproprié d'un produit entraînant des signes physiques et psychiques. Elle se manifeste par l'apparition d'au moins trois des signes ci-après sur une période d'un an.

  • une tolérance (ou accoutumance) qui se traduit soit par une augmentation des doses pour un effet similaire, soit par un effet nettement diminué si les doses sont maintenues à leur état initial.
  • un syndrome de sevrage en cas d'arrêt ou une prise du produit pour éviter un syndrome de sevrage.
  • une incapacité à gérer sa propre consommation, l'usager consomme plus longtemps ou plus qu'il ne le voulait.
  • des efforts infructueux pour contrôler la consommation.
  • un temps de plus en plus important est consacré à la recherche du produit.
  • les activités sociales, culturelles ou de loisir sont abandonnées en raison de l'importance que prend le produit dans la vie quotidienne.
  • une poursuite de la consommation malgré la conscience des problèmes qu'elle engendre.

 

Tolérance et sevrage constituent la dépendance physique, et ne recouvrent que deux critères sur 7. Il est donc possible d'être dépendant au sens du DSM sans avoir développé de tolérance physique.

Et tout le problème de l'identification de la dépendance aux antidépresseurs et/ou aux anxiolytiques se trouve là.

En effet, la plupart des personnes qui se voient prescrire des antidépresseurs et/ou des anxiolytiques par leur psychiatre développent une tolérance et un syndrome de sevrage assez rapidement et poursuivent la consommation de ces produits malgré les problèmes qu'ils engendrent. Ces personnes se rendent rapidement compte que les médicaments que leur propose leur psychiatre sont devenus indispensables à leur fonctionnement quotidien et qu'elles ne peuvent plus s'en passer!

Mais quel est le type de dépendance qu'elles ont développé à ces médicaments?

Je pense qu'elles ont développé trois des quatre types de dépendance définis plus haut. Elles ont développé une dépendance psychologique, une dépendance physique et une dépendance comportementale.

Je m'explique:

Premièrement, elles ont développé une dépendance psychologique, car elles se sentent incapables de fonctionner sans ces produits depuis que leur psychiatre les leur a prescrit. Elles sentent qu'elles n'ont pas la force d'affronter le stress quotidien sans cette aide externe. Cette aide, ce soutien qui leur donne la force d'aller travailler ou d'affronter un drame (décès, divorce,...) leur est devenu indispensable. Elles ne se sentent pas capables de faire face à la situation sans cet allier qui anesthésie leurs émotions.

Deuxièmement, elles ont développé une dépendance comportementale, car elles ont pris l'habitude de gérer leur stress, leur insomnie ou leur douleur en prenant des médicaments. En plus, comme le fait de prendre des antidépresseurs et/ou des anxiolytiques pour gérer son quotidien est rentré dans les moeurs, elles se sentent obligées de prendre ces produits si elles n'arrivent plus à gérer leur quotidien. Le facteur environnemental qu'est la société qui dit que lorsqu'on souffre, qu'on est déprimé et qu'on peine à faire face au stress, il faut prendre des antidépresseurs et /ou des anxiolytiques crée la dépendance dite comportementale.

Troisièmement, elles ont développé une dépendance physique, car leur corps a appris à vivre avec ces médicaments, il a intégré la présence de ces substances dans son mode de fonctionnement. Il ne sait plus fonctionner sans, car il s'est habitué à recevoir ces produits quotidiennement.

Malheureusement, peu de personnes prenant ce genre de médicaments identifient clairement ce qui leur arrive. Elles sentent bien que quelque chose ne va pas avec la prise de leur antidépresseur ou de leur anxiolytique, mais elles ne sauraient dire quoi.
Elles en parlent avec leur psychiatre ou leur médecin traitant qui leur dit qu'il n'y a pas de problème, que ce qu'elles ressentent est tout à fait normal. Avec le temps qui passe, ces mêmes personnes réitèrent leurs inquiétudes au sujet de leur médication auprès du psychiatre et ce dernier finit par changer leur médication. Il passe d'un type d'antidépresseur ou d'anxiolytique à un autre.
Au début, les patients sont contents, ils se disent que cette fois cela va aller mieux. Mais au bout de quelques semaines la même chose se reproduit. Ils sentent à nouveau que quelque chose cloche avec les comprimés qu'ils prennent quotidiennement.

Les patients se rendent compte que quelque chose ne va pas avec leur médication, mais ils n'arrivent généralement pas à l'identifier.
Les psychiatres, quant à eux, ce gardent bien de dire à leurs patients que la gêne qu'ils ressentent à la prise de ces produits est peut-être bien le signe de la présence d'une ou de plusieurs dépendances...

 

 

06/10/2010

16. Coup de grâce

Année 2005

Depuis trois ans, ma vie s'était comme arrêtée. Je n'avais plus de force et je commençais à baisser les bras face à cette psychiatrie qui m'avait assujettie à ses traitements médicamenteux.

En cette année 2005, j'allais fêter mes 29 ans et mes 11 ans de psychiatrie.

Ma vie n'avait plus de sens. Je ne comprenais plus rien de ce qui m'arrivait, tout m'échappait.

Je vivais sans vivre.

C'est au printemps de cette année que j'appris que mon père souffrait d'un cancer.

Malheureusement, lorsque sa maladie fut détectée, il était déjà trop tard pour le soigner. Ainsi, quelques mois plus tard, l'état de mon père se dégrada très vite et il dut être hospitalisé en soins palliatifs.

Ce fut un coup très dur pour moi.

Comme cela faisait déjà plusieurs années que je n'arrivais plus à supporter les douleurs dues aux effets secondaires et au manque générés par ma dépendance aux médicaments psychiatriques, je ne fis plus d'efforts pour contrôler ma prise en cette période très difficile.

Ainsi dès que le manque se faisait sentir, je prenais un comprimé.

Je n'avais pas la force de supporter l'agonie de mon père et les souffrances dues au manque.

Durant les quelques mois que passa mon père dans le service de soins palliatifs de Rive-Neuve, je ne portais aucune attention au nombre de comprimés que je prenais. Tout ce qui m'importait, c'était de me sentir bien pour pouvoir accompagner mon père dans cette lente agonie.

Je voulais être forte pour pouvoir l'aider et le soutenir, donc je ne voulais pas être gênée par mes problèmes de manque.

Je passais ainsi plusieurs mois au chevet de mon père.

Dès que je rentrais chez moi, je prenais un Tranxilium pour me calmer. J'en prenais un deuxième avant d'aller dormir. Le lendemain, j'en reprenais un en me levant pour pouvoir affronter le journée et finalement, j'en prenais un dernier à midi pour pouvoir aller voir mon père dans l'après-midi.

Cette routine dura jusqu'au 14 novembre 2005, date à laquelle mon père décéda.

A la fin de cette année 2005, je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Je venais de perdre mon père et maintenant, je devais affronter les problèmes liés à la succession.

Tout cela était très dur à supporter. Les bagarres entre les héritiers, les passages devant le tribunal des successions, etc...

A nouveau, je n'eus pas la force d'ajouter à tout cela, les souffrances dues au manque.

Donc, à nouveau, je ne fis aucunement attention au nombre de comprimés que je prenais. Dès que le manque se faisait sentir, j'avalais un Tranxilium.

Ainsi au printemps de l'année 2006, je prenais cinq comprimés par jour.

La tolérance que j'avais développée à cette substance augmentait de façon exponentielle.

A la fin de l'année 2006, je prenais jusqu'à six Tranxilium par jour.

Je n'arrivais plus à me concentrer, je perdais progressivement ma mémoire à court terme et je commençais également à tenir des discours incohérents.

Je passais mes journées au lit. Je dormais jusqu'à vingt heures par jour. Les effets secondaires s'étaient amplifiés à un tel point que je souffrais en continu.

Les douleurs psychiques étaient telles que je me coupais les avants-bras pour les apaiser. Le fait de souffrir physiquement calmait momentanément les souffrances psychologiques.

Cette période de ma vie fut sans doute la plus pénible. Je me voyais sombrer encore plus dans la dépendance sans pouvoir trouver la force d'en sortir.

Je ne voulais pas mourir comme cela. Je ne voulais pas que la psychiatrie ait raison de moi.

Mais comment m'en sortir? Comment faire pour arrêter de prendre ces satanés médicaments puisque aucun médecin ne voulait m'aider à entamer une procédure de sevrage? Comment trouver la force de lutter seule face à cette dépendance tenace?

J'étais plus bas que jamais aussi bien physiquement que psychologiquement. Je ne savais pas comment allait se présenter l'avenir, ni même s'il y allait avoir un avenir pour moi.

Comment se projeter dans le futur, quand la seule chose qui importe est de savoir quand on pourra enfin prendre sa prochaine dose pour calmer la morsure du manque?

Comment s'imaginer vivre autrement quand cela fait plus d'une dizaine d'années que tout tourne autour de ces satanées substances?

Comment s'affranchir d'elles alors que tout est fait pour que l'on reste accro?

A la fin de cette année 2006, je ne nourrissais plus aucun espoir de liberté et je me laissais dériver au bon gré de cette omniprésente psychiatrie....

 

... à suivre